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Face à la souffrance psychique, un questionnement récurrent, un comportement envahissant, un mal-être s’amplifiant, consulter un psychologue favorise grandement la reprise de réflexion, de soin, de santé, d’énergie.

 

La première prise de contact avec un thérapeute est une amorce décisive. La moitié du chemin est effectuée ! La volonté d’avancer sert de moteur à l’alliance thérapeutique. La volonté de se débarrasser de son problème favorise l’instauration de cette alliance dès le premier échange dans un esprit psychodynamique.

 

Cette initiative de prendre rendez-vous avec un psychologue démarre après une période de prospection. Comment choisir un psychologue ?

Il est bon d'être averti qu’un psychologue ne peut exercer sous ce titre que parce qu’il est titulaire d’un master 2 professionnel de psychologie. Par ailleurs, il exerce dans un courant de pratique, une spécialité, une forme de travail qu’il est important de discerner. Toutes les pratiques ne conviennent pas à tout le monde. Enfin, il est possible de se renseigner en demandant l’avis de son réseau médical (médecin de famille, psychiatre, kinésithérapeute etc.), en cherchant sur Internet ou en téléphonant directement.

 

Lors du premier entretien, il se peut que le patient ne se sente pas en confiance. Il peut alors se donner une marge de recul en s’évaluant lors d’un deuxième entretien mais peut tout autant demander à ce thérapeute de l’orienter vers un confrère. Le psychologue est dans une place de tiers qui octroie une liberté totale au patient consultant. Une alliance thérapeutique performante est une alliance librement consentie de part et d’autre : autant se fier à son intuition !

 

Parler de soi en thérapie est bien différent d’une discussion entre amis. En effet, face à un thérapeute bienveillant accueillant inconditionnellement chacun, d’une manière proactive et introspective, canalisant ses affects au profit du patient, celui-ci se sait écouté. Il s’agit donc de parler en vérité sans projeter ni interpréter le regard du psychologue. Celui-ci ne porte aucun jugement ni éclairage moral au comportement préoccupant, il n’est que le vecteur, le catalyseur, vers la compréhension de celui-ci avec l’idée de conduire le patient à s’en guérir.

 

« S’en guérir » c’est exposer sa pensée, y mettre un ordre, l’observer à l’aulne d’une échelle de valeurs, commettre des rapprochements, émettre ses explications, et « faire avec » ou l’éradiquer. Par un jeu d’associations de pensées et de liberté d’expression, le patient se délivre peu à peu des mécanismes qui entravent sa vie.

 

Tout cela ne peut agir que dans un cadre thérapeutique avec un professionnel.

 

Le patient se révèle à lui-même et apprend à se connaître. Il se libère peu à peu de ce qui l’empêche psychiquement car il intègre ses propres rouages et les observe avec du recul en se départissant de ses ressentiments.

Les conséquences du processus libérateur de la thérapie sont visibles dans la mesure où le patient augmente sa confiance en lui et s’allège au fil du temps. Il n’est pas rare qu'il s'améliore même physiquement, relève les épaules et le visage.

Un psychologue n’impose rien et n’émet aucun choix pour son patient. Il accompagne à la décision. D’une bienveillance absolue, voire forcée, le psychologue permet d’élaborer à voix haute et d’énoncer par le patient dans son cabinet de consultation des paroles parfois inaudibles, parfois transgressives, parfois intolérables, si elles avaient été dites dans un contexte différent.

 

Ainsi le patient en vient à repérer ses répétitions infernales, ses enfermements, et peut choisir de les maîtriser et de vivre librement.

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